La plupart d’entre nous sommes en travail à distance (TAD) à 100% depuis mi-mars 2020, et dans des conditions pas
toujours idéales.
Ce dispositif a pu être mis en place très rapidement chez BP2S grâce à l’implantation déjà importante du télétravail
et cela a permis à BP2S d’avoir des résultats excellents, tant en 2020 que sur le 1er trimestre 2021.
Si la Direction de BP2S et celle de BNP Paribas apprécient l’implication des salariés… la reconnaissance n’est toujours
pas là.
En effet, depuis le mois de mai 2020, la CFTC réclame que les jours de travail à distance soient reconnus et
indemnisés. Il a fallu une lettre de mise en demeure fin janvier pour que les choses bougent enfin… mais pour quel
résultat !
Nous avons été invités à une négociation pour BP2S alors que les dispositifs d’indemnisation ont été fixés par le
Groupe : il n’y avait donc rien à négocier alors que les « propositions » sont très en dessous de ce que l’on pouvait
attendre.
- Le principe des paliers en fonction du nombre de jours en TAD est très injuste !
- Les montants d’indemnisation sont proprement ridicules. Par exemple : 100€ (brut) pour les repas de 120
jours minimum de TAD, cela fait 0,83€ maximum par jour ! De quoi se nourrit-on à ce prix-là ? - Les sommes perçues au titre du télétravail régulier doivent être déduites de l’indemnité TAD.
Alors que la ministre du travail de l’époque (Muriel Penicaud) avait dit en avril 2020 que « les dispositions
des accords télétravail d’entreprise existants, en particulier en matière d’indemnisation, devaient être
étendus à tous les salariés travaillant depuis leur domicile », BNP Paribas a décidé que les accords télétravail
devaient être suspendus ! …
Un accord résulte d’une négociation et sans négociation, il ne peut pas y avoir d’accord. C’est pourquoi la CFTC a
refusé de signer les propositions d’indemnisation du TAD… que la Direction avait décidé d’appliquer telles quelles,
quoi qu’il se passe.
