AVEC PLUS DE 50 % DES VOIX AUX DERNIÈRES ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES, LA CFTC EST DEVENUE LA
PREMIÈRE OS CHEZ ONEY BANK POUR QUATRE ANS AU MOINS. LE RÉSULTAT D’UN JOLI TRAVAIL COLLECTIF
DÉCRYPTÉ AVEC LA DS CHARLOTTE COILLIOT.
51,88 % ! C’est le superbe résultat obtenu par la CFTC aux élections CSE de septembre dernier, plaçant la Confédération en tête des organisations syndicales au sein de la banque Oney. L’aboutissement du travail remarquable de l’équipe syndicale qui oeuvre dans cette banque en ligne française créée en 1983, filiale du groupe bancaire BPCE et de Auchan Holding. Parmi les 1 200 salariés de l’entreprise, une bonne majorité a en effet entendu les arguments efficaces proposés lors de la campagne : « négocier et innover – encore et toujours – pour améliorer ton quotidien, tout en défendant tes droits », alors « Vote pour nous ! ». Dont acte.
La recette du succès Pour obtenir un bilan positif, la recette est en fait assez simple : prenez un collectif soudé de syndicalistes, « une équipe CFTC très éclectique, aussi bien dans les métiers que dans les âges ». Ajoutez-y un duo de déléguées syndicales énergiques, déterminées et complémentaires, comme Charlotte Coilliot et Véronique Bouchet, qui connaissent leur sujet : la première est arrivée à la CFTC en 2013, la seconde a une longue expérience de déléguée du personnel CFTC chez Oney Bank. Et qui luttent au quotidien pour « de nombreux travaux en faveur de la rémunération, des conditions de travail et des conditions de vie ». Saupoudrez-le tout d’un coup de main de l’union locale de Lille pour des conseils juridiques et du soutien matériel… Et l’on tient les éléments d’un succès aux élections du CSE !
Chez Oney Bank, après le « chacun pour soi » de la campagne électorale, les travaux en intersyndicale portent leurs fruits. En ce début d’année, Charlotte Coilliot et Véronique Bouchet, toutes deux installées au siège de la banque, à Croix, dans les Hauts-de-France, sont mobilisées sur les négociations annuelles obligatoires et l’actualisation d’un accord sur le temps de travail. Gageons qu’elles seront entendues.